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Contraintes

Les interfaces Cerveau-Machine pourraient devenir une technologie d’avenir mais derrière toutes les possibilités qu’elles offrent il y a aussi des contraintes . En effet ces interfaces requièrent premièrement qu’un appareil soit directement connecté au cerveau afin de pouvoir recevoir  et interpréter les messages émis par le cerveau . Ils existent ainsi plusieurs mode d’implantation :

  • Invasif : Une grille d’électrodes est implantée dans le cortex. Elle enregistre les signaux d’une population de neurones avec une très grande précision spatiale, mais cette méthode est encore associée à un risque de complications et de perte de signal à long terme. Elle n’a été jusqu’ici testée que chez un très faible nombre de patients volontaires, aux États-Unis.

 

 

Photo d’une patiente , avec une éléctrode directement implantée dans le cortex

  • Semi-invasif : Une grille d’électrodes est placée sous la dure-mère, la membrane qui entoure le cerveau juste sous la boîte crânienne. La résolution spatiale est un peu moins bonne qu’avec une implantation dans le cortex, mais les risques de complication sont moindres et des applications médicales sont rapidement envisageables. Une équipe française (Clinatec, Grenoble), a récemment développé un implant de ce type (Wimagine), composé de deux lots de 64 électrodes sans fil.

 

 

  • Non-invasif : Le patient porte un casque en tissus équipé de multiples électrodes pour mesurer l’électroencéphalogramme (EEG). La résolution spatiale est limitée  et la durée d’enregistrement ne dépasse guère la journée. Toutefois ce système est peu cher, facile d’utilisation et permet d’envisager de nombreuses applications, y compris pour le grand public. De fait, c’est aujourd’hui le mode d’enregistrement le plus utilisé

Photo d'un casque d'électrode

Comme on a pu le voir,  le mode d’implantation le plus efficace et facilitant au mieux la communication serait donc la méthode invasif , mais comme son nom l’indique cette méthode requiert une opération qui peut être assez lourde , l'électrode serait directement implanté dans le cerveau. Qui plus est elle peut être dangereuse pour le patient et à cela s’ajoute le fait que les électrodes actuelles ne sont pour l’instant pas bio-compatible , c’est à dire qu’elles peuvent provoquer la défense des tissus .

Mais il y a aussi le fait qu’interpréter des signaux électriques provenant directement du cerveau est une tache complexe et qu’elle requiert une grande puissance puissance de calcul ainsi que  des algorithmes compliqués capables d’interpréter les différents signaux émis par le cerveau , cela requiert donc de pouvoir les comprendre et bien les interpréter . Pour l’instant les ordinateurs s’occupant du traitement du message sont plutôt volumineux ils ne sont donc pas vraiment portable et sont plutôt encombrant , à l’avenir il faudra penser à la miniaturisation de cette technologie afin de la rendre plus viable dans la vie de tous les jours.

Cette technologie est très récente et elle est encore en phase de recherche et de développement il faut donc trouver des patients compatibles afin de pouvoir tester cette technologie et l’adapter au mieux pour ceux-ci .

Et finalement il y a le coté économique en effet il coûte très cher pour l’instant d’implanter ou d’utiliser cette technologie , elle requiert des installations spéciales et du matériel coûteux.

 

Conclusion


Les interfaces Cerveau-Machine sont donc très intéressantes et prometteuses mais elles ne sont pour l’intant pas assez viable et développées pour une mise sur le marché , il faudra probablement attendre encore quelques années avant de voir des prototypes totalement fonctionnels .

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