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D'un point de vue economique

 

 

L'arrivée récente des google glass et des objets connectés, ainsi que des voitures autonomes, ouvraient déjà la voie à une nouvelle relation entre l'homme et la machine, ces technologies cherchaient déjà à supprimer la nécessité d'un contact tactile entre l'homme et la machine. Pourtant, ces technologies, encore récentes sur le marché, semblent déjà être obsolètes, en effet que direz-vous de changer de chaîne par la pensée, plus besoin de se lever pour aller chercher la télécommande ou encore pouvoir contrôler par la pensée votre personnage dans un jeu vidéo, et si je vous disais que cette technologie n'est pas de la science-fiction et qu'elle risque de bientôt apparaître dans notre vie quotidienne. En effet poussées par les nombreuses recherches scientifiques concernant les interfaces cerveaux machines ou Brain Computer interface (BCI) en anglais, de nombreuses sociétés se lancent sur ce marché.

Les Google Glass de Google

Les Google Glass

Ainsi, selon l'institut d'études ABI Research le marché des produits d’interface cerveau machine visant le grand public où le monde médical (réduction, prothèse contrôlée par la pensée, ...) avoisineront les 10 millions de dollars dès cette année (2015), plus précisément 9,7 millions de dollars, avec 20 0 00 unités commercialisées, l'institut de recherche estime également que ce chiffre passera à 205 millions de dollars d’ici à 2020 avec 850 0 00 unités commercialisées. Cette étude nous apprend ainsi que l'Amérique du Nord et l’Europe de l'Ouest sont les plus avancés dans ce domaine, notamment les Etats-Unis et le Royaume Uni, mais ne tardera pas à apparaître sur le marché l'Asie, propulsée par le Japon, avec une population axée sur les High-Tech et les nouvelles technologies, ainsi qu’un budget important consacré aux recherches médicales, le Japon a tous les moyens pour concurrencer les Etats Unis et le Royaume-Uni et devrait largement rattraper son retard dans ce domaine. On distingue des à présent quatre marchés qui semblent s’ouvrir au BCI : la médecine, la recherche, le monde des jeux vidéo et l'armée.

Dans le monde des jeux vidéo, cette technique couplée à d'autres comme le casque de réalité virtuelle pourrait offrir une expérience utilisateur sans précèdent et elle intéresse déjà un large panel de pro gamme, en proie à de nouvelles expériences. Consciente de la réalité du marché et de la demande de cette nouvelle technologie, des sociétés comme Emotiv, Neural Impulse Actuator ou encore Neurosky, ont commencé à commercialiser des interfaces cerveau machinent à destination du grand public, Emotiv propose ainsi deux modèles d’interfaces cerveaux machinent, compris entre 400 et 500 dollars. Ces appareils comme tous les appareils connectés sont couplés à des applications payantes ou gratuites présentes sur le site internet des fabricants ou sur celui de certaines maisons de développement

 

 

Casque comercialisé par Emotiv

Ces appareils comme tous les appareils connectés sont couplés à des applications payantes ou gratuites présentes sur le site internet des fabricants ou sur celui de certaines maisons de développement. On peut citer Interactive Productline, une maison de développement suédoise qui développe et commercialise des applications et des jeux utilisant la technologie BCI. Un de ces jeux les plus connus est Mindball, le principe est de mettre en compétition des joueurs pour faire déplacer une balle par le seul moyen de la pensée. Comme autre produit destiné au grand public, on peut encore citer l’appareil Necomimi, commercialisé par le japonais Neurowear, ces oreilles de chat captent et se dressent selon votre humeur.

Video commerciale  concernant le produit Necomimi

Cependant notant que cette technologie non est encore que a sa phase de recherche, ainsi les produits commercialisés n’utilisent que quelques signaux sur la multitude générés par le cerveau et présente encore de nombreux default, comme le fait qu’il faille une grande concentration et peu d’activité musculaire pour pouvoir les utilisés, avec les recherches, un produit avec peu de défaut pourrait voir son apparition et permettre ainsi l’envol de ce marché qui n’en est qu’a ces débuts pour l’instant.

 Dans le monde médical, il est certain que ces appareils auront un grand impact dans la médecine de demain, notamment dans la rééducation ou encore dans le handicap, elle permettait à certains patient de retrouver certain sens jusque la perdu, mais on voit d’or et déjà des inconvénients autre les problème technique, le coût de ces appareils pourrait être élevé et tout le monde n’y aurait pas accès et les effet secondaire de cette technologie ne sont pas encore connu. Dans ce domaine, on peut citer deux entreprises : Cyberkinetic Neurotechnology Inc et Neural Signals, toute deux cotées sur le marché Us, ces entreprises proposent des BCI à destination de la recherche médicale, par exemple Neural Signals commercialise des BCI invasifs ainsi qu'un implant permettant de transmettre la parole

 Dans le domaine militaire, c’est bien sur l’armée américaine qui investit le plus, ainsi la DARPA, l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense, a investit 4 millions de dollars de son budget de l’année 2009-2010 pour le programme “Silent Talk”, ce projet doit permettre la discussion entre les soldats sur les champs de bataille sont faire intervenir la parole. Ainsi, l’université de Californie, c’est vu octroyer une allocation complémentaire de 4 millions pour des recherches sur la télépathie synthétique par le moyen d’un système informatique. Ce projet est inclus dans un programme plus vaste de 70 millions de dollars, débuté en 2000, ce programme a pour objectif de développer un équipement qui s’adapte au comportement de son utilisateur.

 

En France, les recherches concernant les BCI ne sont pas très nombreuse, ainsi La FRM (fondation pour la Recherche Médicale), l'IRME (institut de Recherche sur la Moelle Épinière) veulent accentuer le développement de la recherche sur les interfaces cerveau-machine en France. La FRM a donc lancé en 2008, en partenariat avec l'IRME et l'ICM (institut du Cerveau et de la Moelle), un appel d'offres inédit doté d'un million d'euros dont l’objectif est de financer pendant deux ans la formation de jeunes chercheurs dans ce domaine

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